Page:Marx - Misère de la philosophie.djvu/65

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tionnelle des produits. Ce sont même les principaux problèmes qui occupent Ricardo.

« Toute économie dans le travail, dit-il, ne manque jamais de faire baisser la valeur relative d’une marchandise, soit que cette économie porte sur le travail nécessaire à la fabrication de l’objet même, ou bien sur le travail nécessaire à la formation du capital employé dans cette production. » (T. Ier, p. 48). « Par conséquent, tant qu’une journée de travail continuera à donner à l’un la même quantité de poisson et à l’autre autant de gibier, le taux naturel des prix respectifs d’échange restera toujours le même, quelle que soit, d’ailleurs, la variation dans les salaires et dans le profit, et malgré tous les effets de l’accumulation du capital. » (T. Ier, p. 32). « Nous avons regardé le travail comme le fondement de la valeur des choses, et la quantité de travail nécessaire à leur production comme la règle qui détermine les quantités respectives des marchandises que l’on doit donner en échange pour d’autres : mais nous n’avons pas prétendu nier qu’il n’y eût dans le prix courant des marchandises quelque déviation accidentelle et passagère de ce prix primitif et naturel. » (T. Ier, p. 105, l. c.). « Ce sont les frais de production qui règlent, en dernière analyse, les prix des choses, et non, comme on l’a souvent avancé, la proportion entre l’offre et la demande. » (T. II, p. 253).

Lord Lauderdale avait développé les varia-