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ANNEXES

I
K. Marx sur le salaire ouvrier (1847)
A


[Dans la partie précédente on a[1]] déjà expliqué :

1. Salaire : Prix de la marchandise [force de travail].

La détermination du salaire coïncide donc en général avec la détermination générale du prix.

L’activité [la source d’activité, c’est-à-dire la force de travail] humaine est une marchandise.

La manifestation de la vie — l’activité vitale — apparaît comme un simple moyen : le phénomène [à savoir le travail] dissocié de cette activité comme le but.

2. En tant que marchandise, le salaire [est] sous la dépendance de la concurrence de l’offre et de la demande.

3. L’offre elle-même dépend des frais de production, c’est-à-dire du temps de travail nécessaire à la production d’une marchandise.

4. Rapports inverses entre le profit et le salaire. Antagonisme des deux classes, dont l’existence économique est dans le profit et le salaire.

5. Lutte pour l’augmentation ou la modification du salaire. Associations ouvrières.

6. Prix moyen ou normal du travail [de la force de travail], le minimum n’a de valeur que pour la classe des ouvriers, et non pour l’ouvrier pris isolément. Coalitions des ouvriers pour le maintien du salaire.

7. Influence de la suppression des impôts, des droits de douane protecteurs, de la réduction des armées, etc, sur le salaire. Le minimum calculé d’après la moyenne est égal au prix des moyens de subsistance nécessaires.

  1. Nos adjonctions insignifiantes ont été mises entre crochets [ ]