poura, de Mathoura, de Vaisali, de Râdjagriha, de Srâvasti et de Kapila furent le théâtre des conversions de Sâkya. Les voyages qu’on lui attribue, en Chine, en Birmanie et à Ceylan, sont de pure fantaisie.
Depuis cinq ans, le Bouddha avait commencé le cours de ses prédications ; il venait de se fixer dans le couvent de Mahâvana (la grande forêt), pour y passer la saison pluvieuse, lorsque le roi Souddhôdana fut atteint de paralysie, et réclama instamment la présence de son fils. En un instant, le maître vola au chevet de l’auguste malade. Nous n’employons ici aucune métaphore : la légende dit que Sâkya prit sa course à travers les airs, suivi d’Ananda et d’une troupe de disciples choisis.
Le Bouddha fut admirable d’éloquence et de piété filiale, sachant adoucir les souffrances du roi et le préparer à la mort. Lorsque Souddhôdana vit approcher ses derniers moments, il se souleva sur sa couche, et demanda humblement pardon, à ceux qui l’entouraient, des torts qu’il avait eus à leur égard ; il s’efforça de consoler la reine Gautamî, et mourut, souriant à l’espoir de la délivrance.
Cette fin édifiante impressionna toute