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pliquer ce raisonnement aux Femmes ; car rarement sont-elles occupées de choses sérieuses : la poursuite du plaisir donne à leur caractère cette insignifiance qui rend, la société des grands si insipide. Le même défaut de solidité produit par une cause semblable, les force à se dérober à eux-mêmes, à se fuir pour chercher des plaisirs bruyans et des passions artificielles, jusqu’à ce la vanité prenant la place de chaque affection sociale, on puisse à peine discerner les traits caractéristiques de l’humanité. Les bienfaits des gouvernemens tels qu’ils sont maintenant organisés, font que la richesse et l’inertie des Femmes tendent également à dégrader le genre-humain ; mais si l’on accorde que les Femmes sont des créatures raisonnables, elles doivent être excitées à acquérir des vertus qui soient véritablement à elles ; car comment un être raisonnable peut-il relever sa condition par quelque chose dont il ne soit pas redevable à ses propres investigations ?