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tus privées ; mais les distinctions établies dans la société minent les unes et les autres, en battant l’or solide de la vertu, jusqu’à ce qu’il devienne le clinquant qui couvre la difformité du vice, car ce sera l’opulence et non pas la vertu qui rendra un homme respectable ; on cherchera l’opulence avant la vertu, et tant que la personne des Femmes sera caressée, même lorsqu’un sourire enfantin accuse le vide de l’esprit, l’esprit restera en friche. Cependant, la vraie volupté peut avoir sa source dans l’esprit ; car qui peut égaler les sensations produites par une affection mutuelle, soutenues par une estime réciproque. Que sont les caresses froides ou brûlantes du désir, sinon le péché embrassant la mort[1], comparée avec les transports et les épanchemens modestes d’un cœur pur et d’une imagination exaltée ? Oui, que les libertins qui méprisent l’esprit dans une Femme, apprennent que l’esprit seul donne de la vie à cette affection pleine d’enthousiasme, seule source des trans-

  1. Note du traducteur. Cette fiction est de Milton.