sement des Femmes, en enchaînant leur intelligence, et en affoiblissant leurs sens, sont en grand nombre ; peut-être une de celles qui fait plus de mal que toutes les autres, c’est leur inattention pour l’ordre.
Faire chaque chose d’une manière bien ordonnée, est un précepte très-important dont les Femmes, qui généralement parlant reçoivent une éducation fort peu reglée, n’atteignent jamais la pratique avec autant d’exactitude que les hommes, assujettis dès leur enfance à une marche régulière. Cette sorte d’étourderie, d’insouciance qui met les choses au hazard ; car quel autre nom donner aux mouvemens brusques et heurtés d’une espèce de sens commun, à peine au-dessus de l’instinct, qu’on n’a jamais soin de soumetre à l’examen de la raison, empêche les Femmes de généraliser les choses de fait ; ainsi elles font aujourd’hui ce qu’elles ont fait hier, uniquement parce qu’elles l’ont fait hier.
Ce mépris des conseils de la raison dans le printems de la vie, a pour sa suite des conséquences plus funestes qu’on ne le croit : car les petites connoissances auxquelles arrivent les Femmes à tête forte,