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se trouvent, par différentes circonstances, beaucoup moins liées que celles des hommes ; elles les doivent plus aux observations faites à la volée, qu’à la comparaison des remarques individuelles, soutenues des résultats de l’expérience, généralisés par la méditation. Plus à la société que les hommes, à cause de leur situation dépendante et de leurs occupations domestiques, si elles apprennent quelque chose, c’est à la dérobée ; et comme l’instruction n’est, en général, chez elles qu’un point secondaire, elles n’en suivent aucune branche avec cette ardeur persévérante, indispensable pour donner de la force aux facultés de l’esprit et de la netteté au jugement. On exige, dans l’état actuel de la société, un peu d’instruction pour soutenir le caractère de ce qu’on apelle une naissance honnête ; en conséquence, les jeunes gens sont obligés de se soumettre à quelques années d’études ; mais dans l’éducation des Femmes, la culture de l’esprit est toujours subordonnée à l’acquisition de quelques avantages corporels, et l’on manque même ce but, puisque le corps énervé par une éducation casanière, d’après de