CHAPITRE XII
THÉÂTRES D’ITALIE
Les représentations du Roi de Lahore à l’Opéra se succédaient, très suivies et très belles. C’était, du moins, ce que j’entendais dire, car je n’allais déjà plus au théâtre.
Je quittai de très bonne heure Paris, où je consacrais, ainsi que je l’ai dit, mon temps aux leçons, et je retournai à la campagne, travailler à la Vierge.
J’appris, sur ces entrefaites, que le grand éditeur italien Giulio Ricordi, qui avait entendu le Roi de Lahore à l’Opéra, s’était mis d’accord avec Hartmann pour le faire représenter en Italie.
Pareil fait était réellement unique, alors que les ouvrages traduits en italien et joués dans ce pays étaient ceux des grands maîtres. Ils devaient même parfois attendre assez longtemps leur tour, tandis qu’il m’arrivait, à moi, la bonne fortune de voir jouer