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che, puis à Verchères où il paraît finir ses jours.

Mgr Tanguay, III, 351, fait erreur en le nommant Derdevens de Glandon. D’autres ne font pas mieux en orthographiant Dudevant.

1768-1771. — Jean Delisle de la Cailleterie. Originaire de Nantes, où son père était négociant, Jean Delisle paraît avoir émigré de France aux États-Unis d’abord et avoir épousé à New-York entre 1753 et 1756, une demoiselle Ann Denton qui lui donna un fils. Jean Delisle se remaria à Montréal, en 1790, avec une demoiselle Lacroix-Mézières.

En 1783, Jean Delisle fut député à Londres avec MM. Powell et Adhémar de Saint-Martin, pour demander un gouvernement responsable pour le Canada.

Ce savant praticien fut notaire de 1768 à 1787 et il exerça, en même temps, la profession d’arpenteur depuis l’an 1768 à 1771. Il signe « Jean De Lisle » et quelquefois « Jn. De Lisle », jamais autrement. Son fils également notaire signe « Jean Guill. Delisle ».

M. J.-Edmond Roy, dans son Histoire du notariat, ainsi que d’autres auteurs ont mêlé les détails biographiques du père