Page:Massicotte - Faits curieux de l'histoire de Montréal, 1922.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de « Frères du Canada ». Elle recrutait ses adhérents parmi les Canadiens français, les Français et les Écossais. Son existence nous est signalée d’abord par un article paru dans le Canadian Antiquarian, de 1873 (p. 63) et intitulé : "An engraved silver medal of the Frères du Canada", 1786.

L’article qui est signé par Sir G.-Duncan Gibb, de Londres, débute par une description de la médaille. Celle-ci a la forme de l’écu qu’on trouve dans le sceau dont nous parlons plus bas. Sur un côté de la médaille, on lit : « Frères du Canada, 1786 » et sur l’autre, sont gravés : un œil en chef, deux mains au centre et le mot « Inséparable » en pointe.

L’auteur raconte que cette médaille lui a été donnée par son oncle, le major George Gibb, de Sorel. Il en avait hérité d’un officier écossais qui avait dû appartenir à cette société. Cet officier était à Montréal en 1786 et il mourut dans cette ville vers 1811.

Ces renseignements sur le premier propriétaire de la médaille s’appliquent fort bien à Joseph Provan, l’un des signataires du procès-verbal que nous reproduisons ci-après. Écossais de race, il mourut à