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Page:Matter - Schelling, 1845.djvu/127

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toute la théorie, et la distinction n’ayant lieu que dans la réflexion, toute antithèse étant évanouie, l’absolu et l’absolu seul étant réel, ce qu’on appelle les choses finies, les êtres isolés n’existant pas, et l’identité absolue étant à la fois la cause de l’univers et l’univers lui-même, on n’a qu’à voir le développement de la nature pour connaître celui de l’esprit. Ce développement est parallèle.

Ainsi, sur le premier échelon trois puissances se correspondent dans la nature et dans l’esprit. Ce sont l’expansion, l’attraction et la gravité du côté de la nature ; avec elles marchent parallèlement la sensation, la réflexion et la liberté, du côté de l’esprit.

Sur le second degré du développement général se répondent le magnétisme et l’individualité, l’électricité et l’état ; le chimisme et l’histoire.

Nous avons vu dans la philosophie de la nature le rôle que joue le galvanisme. J’ignore ce qui dans l’esprit répond au galvanisme de la