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traits un peu précis dans quelques leçons spéciales sur le grand problème que le principe du mal offrira toujours à la raison du philosophe et à la foi du chrétien. Dans l’état où M. de Schelling a laissé cette question, il est certain que les textes de la révélation, si rares et si difficiles qu’ils soient, donnent encore les notions, je ne dis pas les solutions, les plus acceptables sur l’insoluble problème.

Il en est de même de la théorie de l’intervention divine dans la lutte du bien et du mal établie au sein de l’humanité, ou de la théorie de la rédemption.

CHAPITRE XXVI.
La rédemption ou la palingénésie.

M. de Schelling part d’un principe très pur lorsqu’il affirme que le grand objet de la révélation est le salut de l’humanité, la personne de Jésus-Christ. Cela est conforme aux textes sacrés. Tout y prépare à l’avénement de Jésus-Christ. Mais M. de Schelling s’éloigna bientôt de son