Seigneur, fondra en larmes comme saint Pierre, et se repentira de son erreur comme fit son chef. Un jour il y aura une Église qui sera commune aux trois apôtres, saint Pierre, saint Paul et saint Jean. Ce sera là le panthéon du christianisme, c’est-à-dire qu’il recevra tous les chrétiens. Cela se fera, sans doute, après que la philosophie et toutes les sciences qu’elle conduit à la perfection seront rentrées par une nouvelle mythologie dans le sein de la poésie, d’où elles sont sorties, et où elles retourneront comme autant de fleuves émanés d’un océan commun (voir ci-dessus page 117). Dans tous les cas, c’est en Allemagne que se décideront les destinées de l’Église, parce que les Allemands sont la nation la plus universelle. Le protestantisme n’est qu’une forme transitoire. Le catholicisme a la chose, mais il n’en a pas l’intelligence. L’avenir n’est ni à l’une ni à l’autre de ces deux formes. Il est à l’Église de saint Jean. L’Église grecque est un peu négligée par le philosophe, même comme forme transitoire.
M. de Schelling, on le voit, s’occupe avec