Page:Matter - Schelling, 1845.djvu/33

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niversité de Landshut, que des connaissances positives donnaient à son enseignement une direction fructueuse, et ils le suivirent avec un grand empressement, surtout depuis la retraite de Fichte, qui s’était fait des affaires avec eux, ce qui est toujours aisé, et même avec le consistoire, ce qui était facile dans ce temps. Désespérant de conjurer les tempêtes soulevées par sa témérité, et en particulier cette terrible accusation d’athéisme que le monde moderne prodigue comme l’ancien, Fichte avait donné sa démission dès 1799, et, à partir de ce moment, M. de Schelling régna si glorieusement à Iéna, que, de son auditoire, sa réputation passa éclatante dans les autres universités d’Allemagne.

CBAFITBB IV. Scheiling à Wartzboarg.

Dès qu’un savant se distingue dans ce pays par ses leçons ou par ses ouvrages, les gouvernements, animés d’une noble rivalité, lui adressent de tous les côtés, sans qu’il ait besoin de