Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/107

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

vœu… je ne te haïrai pas, tes paroles dussent-elles me tuer….

Imogène, tombant dans ses bras.

Je ne peux pas le prononcer…

Bertram.

Avons-nous aimé comme les ames communes, et devons-nous nous séparer comme les ames communes ?… Je sais que ton maître est ici ; je sais que ses tours le cacheront à ma vue. L’heure où il s’éloignera sera aussi pour moi le moment du départ d’un voyage long et terrible… Accorde-moi seulement un moment, et ne crois pas que tu m’as trop donné… Je ne t’ai demandé que de la douleur.

Imogène.

Une heure pour toi ?…

Bertram.

Quand l’astre qui se lève éclairera foiblement