Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/109

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Cet excès de désespoir n’étonne pas ma résolution…. Oui, je veux te retrouver une fois… c’est la dernière épreuve de mon cœur… c’est là qu’il faut qu’il se brise…

(L’Enfant vient en courant, et s’attache à Imogène.)

L’Enfant.

Mon père est revenu ; il m’a embrassé et il m’a béni.

Imogène, tombant sur le cou de l’enfant, elle l’embrasse.

Oh ! qu’ai-je fait ? mon enfant !… pardonne à ta mère…

Bertram, la considérant d’un air de mépris et de sévérité.

Femme, ô femme… et le baiser d’une vipère arrache de ton cœur un amour si tendre et