Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/120

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Clotilde.

Une mortelle horreur. Si d’autres êtres que les misérables qui sont ignorés de Dieu, ou qui l’ont renié, portoient au jour de leur dissolution les traits du désespoir, je croirois les reconnoître à votre aspect.

Imogène.

N’y vois-tu que le désespoir ? Ne me trompe point. Tu as pénétré plus loin ; et si cela n’est pas, pourquoi ce regard perçant qui m’atterre ? Dis pourquoi tu me regardes ainsi.

Clotilde.

Je n’avois pas d’intention ; cependant, depuis votre promenade solitaire sur les remparts du château, votre maintien a été si étrange, que tout en vous parle de quelque épouvantable mystère….

Imogène.

Ah ! suspends-moi sur un rocher, exposée