Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/140

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

autrefois… Ne me plonge pas dans les ténèbres éternelles !

Bertram, la regardant avec compassion pendant quelque temps.

Ô toi, la plus belle de toutes les fleurs ! pourquoi te trouves-tu sur mon chemin ? Rien ne peut arrêter l’élan furieux de ma colère, et je te brise en passant !

Imogène.

Non ! Bertram ! ma voix épuisée n’a pas perdu encore toute sa puissance sur ton cœur ! Auprès de toi je n’ai jamais fait que supplier ! Tu reconnois mon langage à mes pleurs et à mes sanglots ! Mon doux, mon noble Bertram ! mon bien-aimé…. car autrefois tu étois doux et humain… prends pitié de moi ! (Elle lève les yeux ; et, ne voyant pas d’attendrissement dans les regards de Bertram, elle se relève avec fureur.) Par le Ciel et tous les saints, il ne mourra pas !