Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/143

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songe, un songe horrible ; il n’étoit pas ici ! Cela est impossible… (S’élançant vers laporte.) Je ne veux pas rester un moment seule, dans la crainte où je suis que le spectre ne revienne…. Hola !… Où es-tu ?

Clotilde entre.

Ne m’appelez-vous pas ? Je me suis empressée de venir, au son de votre voix plaintive, quoique je n’eusse pas distingué vos paroles.

Imogène.

Que je m’appuie sur toi ! Laisse-moi te presser avec force ! que je sente une créature humaine et sensible qui m’aide à repousser ces fantômes ! Ils ont tourmenté si cruellement ma solitude ! J’ai eu des rêves si lugubres, si horribles !… Mais ils sont dissipés… je n’y penserai plus.

Clotilde.

Quel objet à donc frappé vos regards ?