jeune cœur, ô cher enfant, un sanctuaire où je me réfugierai, où je n’entendrai pas la trompette horrible du jugement dernier.
Bonne maman, rentrons dans notre maison.
Tu n’as point de maison ! .… celle que tu appelles ta mère ne t’a laissé aucun asile au monde ! nous sommes chassés de l’espèce humaine ! {Elle tombe en foiblesse.) Nous nous coucherons ici dans les ténèbres, et nous y dormirons d’un sommeil qui ne se réveille pas !…. mais que vois-je, et pourquoi le placer sous mes yeux ?…. C’est lui…. (elle se lève, regarde et recule.)….. C’est lui ! le voilà tout étendu dans la profondeur du tombeau ! Sa blessure froide et bleue d’où le sang a cessé de couler…. les grincemens de dents de son agonie…. l’orbite vide et creusée…. je le vois ! (jetant un cri.) Il s’éveille, il soupire, il