Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/171

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d’autres personnes que toi je n’en dirai jamais davantage. À présent hâtez-vous de me conduire de la question à la mort. (On l’entoure.) De ceux qui doivent me servir de bourreaux, et qui ne m’auroient pas vaincu, je n’exige qu’une seule grâce ! qu’ils inventent des cruautés raffinées…. qu’ils méditent l’art des tenailles et des pinces brûlantes… J’ai besoin d’être éveillé par une douleur mortelle du sommeil horrible et dénaturé où s’est prolongé le rêve affreux de mes angoisses. C’est là mon unique demande ; j’espère que vous ne me refuserez point.

(Le Prieur le retient.)
Le Prieur.

Encore une fois, fléchis ton ame d’acier ; fléchis et prie : le cadavre est là….

(Une longue pause.)
Bertram.

J’ai offensé le Ciel ; je ne veux pas le tromper.