Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/35

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tendresse, ou le fruit de ton industrie ? Ta fortune, l’as-tu perdue dans ce naufrage ?

(L’étranger secouant la tête.)
Le Prieur.

Pourquoi donc te désespérer ?

L’Étranger.

Parce que je vis.

Le Prieur.

Ta raison s’égare. Pouvons-nous te soulager ?

L’Étranger.

Oui, plongez-moi dans les vagues dont vous m’avez retiré. Alors le crime sera le vôtre.

Le Prieur.

Ne l’interrogeons plus, sa tête est égarée. À tout moment ses lèvres sont agitées par des pensées mystérieuses, ses yeux sont incessamment fixés sur un objet terrible que lui seul