Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/37

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Pietro

Je voudrois bien savoir comment on pourroit dormir dans une telle nuit. Je ne connois qu’un remède contre la crainte ; c’est le vin. J’espérois au moins que le tonnerre éveilleroit Hugo, qui m’eût ouvert la porte de la cave.

Thérèse.

Il a quitté sa chambre ; je l’ai vu tantôt se promener dans la salle du banquet à pas mesurés et l’âme inquiète. Le voilà qui approche.

Hugo entre.

Pietro

Sois le bienvenu, Hugo. Dis-moi, toi qui comptes un grand nombre d’années, as-tu jamais vu un orage aussi terrible ?

Hugo.

Depuis quelque tems ils ont été fréquens.

Pietro.

Ils l’ont toujours été dans le pays.