Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/74

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(Bertram parvient au bord du théâtre, et reste sans la regarder.)

Étranger, j’ai désiré de te voir, séparé de tes compagnons, dans la crainte que leur joie bruyante ne te fût importune. Ta fortune seroit-elle anéantie par ce naufrage ? Mon or peut guérir de pareils maux. Le trésorier du château….

Bertram.

On me combleroit en vain de toutes les richesses de l’univers.

Imogène.

Alors je devine ton malheur : ton cœur est enseveli dans les flots impitoyables, avec une amie adorée ou un frère chéri ; ton ame a péri là !…. Je te plains, homme infortuné ; c’est tout ce que je puis faire. Je pouvois te donner de l’or ; mais je ne saurais donner de la consolation, car je suis inconsolable aussi. Cependant