Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/79

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Bertram.

Qu’ils viennent !…. la force de ceux qui sont armés par le désespoir est terrible ; il n’y a que le pouvoir du démon qui puisse ouvrir les bras de Bertram.

Imogène, éplorée.

Laisse-moi !…. Il ne sait pas…. Ô mon Dieu !

Bertram.

Imogène ! pourquoi te trouves-tu dans les murs de mon ennemi ? que fais-tu dans le palais d’Aldobrand ! Une lueur infernale éclaire mon esprit…. jure que tu dépends de ses libéralités…. que le hasard, la force ou le sortilége t’a amenée ici !…. tu ne saurois être….. non !… mon cœur se gonfle d’angoisses ; l’enfer n’a point de tourment plus affreux, oh non… non…. non… tu n’as pu me tromper.