Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/88

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couvent sacré, ou le corde la sentinelle placée sur la tour, ou celui du chevalier qui revient de la chasse. Tout est sombre, morne et tranquille. Reconnois-tu cet endroit ?

Le Page.

Oh ! nous sommes près d’un lieu dangereux et terrible ; car, aux derniers rayons de la lune qui disparoissoit, j’ai distingué les tours….

Aldobrand.

Quelles tours, mon enfant ?

Le Page.

Des tours abandonnées qu’on dit habitées par des spectres. Elles s’élevoient obscures dans le crépuscule, sans qu’une seule étoile scintillât sur leur sommet.

Aldobrand.

Nous devons être à quatre lieues de mon château, douce retraite de mon épouse et de