Page:Maturin - Bertram, trad. Taylor et Nodier, 1821.djvu/89

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mon enfant. Le souvenir de cette demeure ne donne que des pensées agréables. Allons ! tandis que je vais me reposer sous cet arbre touffu, ce sera pour toi une douce distraction de me raconter tout ce que tu as entendu de ces tours terribles. Cette histoire dispose sans doute au sommeil et m’enverra des rêves extraordinaires.

Le Page.

Permettez-moi donc de m’approcher de vous ; car, dans l’obscurité, j’aime à être près de celui à qui je conte une histoire lamentable

(La cloche sonne.)
Aldobrand.

Écoute, c’est la cloche du couvent. Suspends le récit de ton histoire. Ce son, que le vent amène des murs redoutables de mon château, réveille en moi l’idée chérie de ma famille. (On entend foiblement le chœur des