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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/135

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vous l’aimiez mieux quand vous y serez resté quelque temps. »

Quelques domestiques mal vêtus et à mines sinistres les attendaient à leur arrivée ; ils montèrent un escalier étroit qui conduisait à une chambre chétivement meublée.

« Attendez-moi ici, » dit le parent de Stanton à l’homme qui les avait accompagnés « pendant que je vais chercher de la société pour divertir mon cousin dans sa solitude. »

Ils restèrent seuls ; Stanton ne fit aucune attention à son compagnon ; mais, selon son usage, il saisit le premier livre qu’il trouva sous sa main, et se mit à lire. C’était un manuscrit. On en rencontrait plus souvent