Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/136

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dans ce siècle-là que dans le nôtre.

Les premières lignes qui frappèrent ses yeux indiquaient clairement la situation d’esprit de l’auteur. C’était un grand faiseur de projets, et l’ouvrage était un mémoire sur le moyen de rebâtir la ville de Londres, après le grand incendie, avec les pierres que l’on ferait enlever des monumens druidiques du nord de l’Angleterre. Le manuscrit était orné de plusieurs dessins grotesques, et on lisait en marge ces mots, « J’aurais fait ces dessins avec plus de soin, mais on n’a pas voulu me donner de canif pour tailler ma plume. »

Stanton posa le cahier, et en prit un autre. Celui-ci paraissait avoir été écrit par un fanatique, du temps de la