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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/51

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delle, et poussé par une impulsion dont il ne put se rendre compte, il entra dans la chambre condamnée. Son mouvement réveilla le moribond qui se souleva dans son lit. John ne s’en aperçut pas, mais il entendit les gémissemens ou plutôt le râle affreux qui annonce le dernier combat de la vie et de la mort. Il frissonne et se retourne, mais en se retournant il lui semble voir les yeux du portrait, sur lesquels les siens étaient fixés, se mouvoir. Il rentre précipitamment dans la chambre de son oncle.

Le vieux Melmoth mourut dans le cours de la nuit ; il mourut, comme il avait vécu, dans une sorte de délire d’avarice. John ne s’était jamais formé l’i-