Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 1.djvu/87

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les ruines romaines et celles des Maures. Parmi celles-là, on voit des théâtres et des places publiques ; celles-ci n’offrent que des forteresses qui paraissent imprenables. Ce contraste avait quelque chose de frappant pour un philosophe. Les Grecs et les Romains étaient des sauvages, s’il faut en croire le docteur Johnson, car ils ne connaissaient pas l’imprimerie, et cependant on voit partout des traces de leur goût pour les plaisirs ou les commodités de la vie, tandis que les autres peuples conquérans n’ont laissé dans les pays qu’ils ont possédés que des vestiges de leur amour désordonné du pouvoir.

Ces réflexions et d’autres semblables remplissaient l’âme de Stanton, qui,