Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/151

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fident mourut au bout de quelques jours et je suis convaincu que je ne dus sa fidélité dans ses derniers momens qu’au délire qui le saisit avant de mourir ; mais il est impossible d’exprimer ce que je souffris pendant ces moments-là. Sa mort dans une telle occasion, et la joie peu chrétienne qu’elle m’inspira furent pour moi de nouvelles preuves combien le genre de vie qui peut rendre un tel événement et de tels sentimens presque nécessaires doit être contraire à la nature.

Le lendemain de ma conversation avec le portier, je fus surpris de voir, dans la soirée, le supérieur entrer dans ma cellule, accompagné de quatre moines ; je sentis que cette visite ne m’an-