Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/160

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« Et c’est là votre confession ? » me dit le supérieur.

— « Oui, mon père. »

— « Et vous osez dire que vous avez employé à cet usage tout le papier que l’on vous a confié ? »

Je gardai le silence.

— « Misérable ! » s’écria le supérieur, perdant patience ; « découvrez à l’instant l’usage que vous avez fait du papier que l’on vous a accordé. Avouez sur-le-champ que vous vous en êtes servi pour un usage contraire aux intérêts de cette maison. »

Ces mots me réveillèrent : je crus deviner qu’ils ne craignaient que pour leurs intérêts, et je me sentis fort. Je répondis donc :