Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/161

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« Pourquoi me soupçonne-t-on ? Si vous n’êtes pas coupables, de quoi pourrais-je vous accuser ? De quoi pourrais-je me plaindre, si vous ne m’en avez pas donné de cause ? C’est à vos consciences à répondre à cette question pour moi. »

À ces mots les religieux voulurent de nouveau se mêler à la conversation, mais le supérieur leur répéta le même signe qu’auparavant, et continua à me faire des questions si précises, qu’elles paralysèrent toute mon énergie.

« Vous ne voulez donc pas me dire ce que vous avez fait du papier que l’on vous a confié ? »

Je ne dis rien.

« Je vous ordonne, par votre vœu