Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/173

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çant d’un air courroucé, jeta quelques papiers sur la table, et me dit : « Est-ce là votre écriture ? »

Je jetai sur les papiers un regard pressé et effrayé. C’était la copie de mon mémoire. J’eus la présence d’esprit de répondre : « Ce n’est pas mon écriture. »

— « Misérable ! vous tergiversez ; c’est la copie de votre écriture. »

Je gardai le silence.

« En voici la preuve, » ajouta le supérieur, en jetant sur la table un autre papier. Celui-ci était la copie d’un mémoire que l’avocat m’adressait. Ils n’avaient pas le droit de me le cacher, parce qu’il venait d’une cour supérieure. Rien ne pouvait égaler le désir que j’é-