Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/178

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« Votre répugnance pour la vie du couvent est donc invincible ? » me dit-il à la fin.

— « Oui, mon père. »

— « Mais qu’est-ce qui vous y déplaît ? ce ne sont pas vos devoirs : car vous les remplissez avec l’exactitude la plus édifiante. Ce ne sont pas les traitemens que vous y éprouvez, ils ont été aussi indulgens que notre règle puisse le permettre. Ce n’est pas la communauté, vous savez qu’elle est toute entière disposée à vous aimer et à vous complaire. De quoi donc vous plaignez-vous ? »

— « De la vie elle-même, qui renferme tout. Je ne suis pas fait pour être moine. »

— « Rappelez-vous bien que quoique