Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/19

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fragile nature ! Quel dommage que nous ne puissions consacrer tous nos momens au service de Dieu ! Un autre ajoutait :

« Je ne suis jamais plus heureux que quand je suis dans le chœur ! Quel magnifique éloge notre supérieur a prononcé du défunt frère Joseph ! Quel beau Requiem on a chanté ! Je croyais en l’écoutant voir les cieux ouverts et les anges qui descendaient pour recevoir son âme ! »

J’étais accoutumé à entendre tous les jours de pareils discours et bien d’autres encore : je commençai alors à les comprendre. Ils s’imaginaient sans doute avoir affaire à un jeune homme bien faible ; mais leurs manœuvres ne