Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/191

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dernier moment d’indulgence que je puisse vous accorder, et renoncer pour jamais à l’horrible résolution de faire annuler vos vœux ? »

Ces mots rappelèrent toute mon énergie ; je me levai au milieu d’eux, et je leur dis d’une voix haute et distincte : « Jamais ; je suis devant le tribunal de Dieu. »

— « Malheureux ! vous avez renié Dieu. »

— « Eh bien, mon père, il ne me reste donc plus qu’à espérer que Dieu ne me reniera pas ; j’ai appelé aussi à un tribunal où vous n’avez pas de pouvoir. »

— « Mais nous avons du pouvoir ici, et vous le sentirez. »

Il fit pour lors un signal et les quatre