Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/193

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qui m’arriva. Attaché comme un criminel et enveloppé du sac, ils m’entraînèrent le long des corridors ; je ne jetais pas un cri, je ne faisais aucune résistance. Ils descendirent l’escalier qui conduisait à l’église, ils traversèrent le bas côté. Un passage obscur s’y trouvait que je n’avais pas encore remarqué. Nous y entrâmes ; une petite porte, tout au fond offrait une perspective effrayante. À sa vue, je m’écriai : « Vous ne voulez pas sans doute me renfermer là ? Vous ne voulez pas me plonger dans cet horrible cachot, pour y périr dans des vapeurs malsaines, pour y être dévoré par des reptiles ? Non, vous ne le ferez pas ; songez que vous répondez de ma vie. »

Quand j’eus prononcé ces mots ils