Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/219

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CHAPITRE XI.



Ce premier essai ne fut que le prélude de ce que j’eus à souffrir. On ne me permit point d’assister aux offices ; je me mettais à genoux devant la porte de l’église et j’entendais les religieux en entrant et en sortant m’accabler de reproches et d’imprécations, je n’y répondais pas. Les jours suivans, on me servit mes repas dans ma cellule et quels repas encore ! le rebut de la cuisine. Souvent on oubliait de me les envoyer. Je ne vous fatiguerai pas, Monsieur, par le détail de tout ce que je souffris ; il