Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/242

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sait autour de moi. On se consultait pour savoir si on me laisserait où j’étais, ou si l’on m’enlèverait. Enfin, le supérieur ordonna qu’on ôtât cette abomination du sanctuaire, et telle était la terreur devenue réelle de ces religieux, qu’il fallut leur répéter cet ordre deux ou trois fois avant qu’ils voulussent obéir. Ils s’approchèrent cependant de moi, et se servant des mêmes précautions qu’ils auraient prises à l’égard d’un cadavre infecté de la peste, ils m’entraînèrent par mon habit hors de l’église, et me laissèrent sur le pavé devant la porte. Ils se retirèrent ensuite, et je m’endormis ; je ne me réveillai que quand j’entendis sonner la cloche des matines. Je voulus pour lors