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CHAPITRE VIII.
SUITE DE L’HISTOIRE DE L’ESPAGNOL.
Je ne tardai pas à être accablé de remercîmens, de bénédictions et
d’embrassemens. Je les reçus avec une main tremblante, des lèvres
glacées, un esprit agité et un cœur pétrifié. Je voyais tout comme dans
un songe. En retournant au couvent je sentais que mon sort était fixé,
et je n’avais aucun désir de le détourner ou de l’arrêter. Je répétais sans
cesse en moi-même : « Il faut que je sois un moine ! » Toute discussion
se terminait par là. Si l’on