Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/67

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ma chambre, et je ne touchais jamais l’orgue précieux qu’ils avaient fait placer dans mon appartement, que pour en tirer de temps à autre quelques sons tristes et mélancoliques. Quand on me pressait de cultiver mes talens pour la peinture ou la musique, je répondais encore avec la même apathique monotonie : « Il faut que je sois un moine ! »

— « Mais, mon frère, l’amour des fleurs, de la musique, de tout ce qui peut être consacré à Dieu, est digne aussi de l’attention de l’homme. Vous abusez de l’indulgence du supérieur. »

— « Peut-être. »

— « Vous devez, par reconnaissance pour Dieu, le remercier de ces aimables ouvrages de sa création. » ( Ma