Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/117

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niers battemens d’un cœur qui expire, elle s’éteignit, et je me crus déjà du nombre de ces âmes à qui l’obscurité des ténèbres est réservée à jamais.

Ce fut dans ce moment qu’un léger son frappa mon oreille glacée. C’était les matines que les religieux commençaient à chanter dans la chapelle située au-dessus de nous. Cette voix céleste nous fit frémir. Elle nous annonçait l’existence d’un Dieu, tandis que nous paraissions sourds à son nom. L’effet qu’elle fit sur moi fut terrible. Je tombai par terre et je ne saurais dire si l’obscurité ou mon émotion m’avait fait trébucher. Mon compagnon, après m’avoir relevé rudement, m’adressa la parole d’une voix plus rude encore que