Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/152

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― « Je ne le sais que trop ; nous sommes dans les caveaux d’un couvent, loin de tout secours humain, sans alimens, sans lumière et presque sans espoir. »

― « Ah ! oui ; ses derniers habitans en ont été la preuve. »

― « Ses derniers habitans ? Quels furent-ils ? »

« Je puis vous le dire, si vous êtes en état de l’entendre. »

« Je ne suis point en état de l’entendre, » m’écriai-je, en me bouchant les oreilles, « je ne veux point l’écouter. Il me suffit de connaître le narrateur pour savoir que l’histoire en doit être horrible. »

« Cette nuit fut vraiment horrible, »