Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/267

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qui consistait à remplir les devoirs des familiers de l’Inquisition. C’était encore là le tableau du jugement dernier, quand le père et le fils, destinés à des sorts différens, éprouveront pour la dernière fois un mouvement d’affection mortelle, et se tendront les bras en vain par-dessus le gouffre de l’Éternité ! Derrière et autour de nous se tenaient les familiers et les gardes de l’Inquisition, contemplant attentivement le progrès des flammes, mais sans inquiétude sur l’événement quant à ce qui les regardait eux-mêmes. Tels seront sans doute les sentimens de ces esprits éternels qui écoutent l’arrêt du Tout-Puissant, et qui connaissent déjà la destinée des âmes qu’ils surveillent. Je ne