Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/36

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périeur ne devait pas tarder à se renouveler.

Le troisième jour, dans la matinée, je fus appelé au parloir. Un messager me remit un paquet contenant, à ce que j’appris, le résultat de ma réclamation. D’après la règle du couvent, j’étais obligé de le remettre d’abord dans les mains du supérieur, qui devait en prendre communication avant qu’il me fût permis de le lire. Je pris le paquet et je me rendis à pas lents à son appartement. En le tenant dans ma main, je l’examinais, je le pesais, je le retournais en tous sens, afin, s’il était possible, d’en deviner le contenu par la forme. Une pensée désolante se présenta à mon esprit ; je me dis que si la nouvelle