Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/52

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les couvens, l’autre de l’argent et des nouvelles. Quand les courses et les stratagêmes de la journée sont passés, vous souririez en voyant le grenier et le grabat où l’héritier des Monçada se retire pour prendre du repos. Le sentiment de notre supériorité est quelquefois plus délicieux, quand il est renfermé dans notre propre sein, que quand tout le monde en est témoin. D’ailleurs, il me semble que le mauvais lit, le siége mal affermi, les poutres couvertes de toiles d’araignées, l’huile rance et tous les autres agrémens de ma nouvelle demeure, sont une espèce d’expiation de tous les torts que j’ai eus envers vous, Alonzo. Je m’attriste parfois au milieu de ces pri-