Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/57

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curiosité dans le couvent, où il était facile d’en faire naître, que je n’osai rester dans le passage de peur de causer des soupçons. Pendant tout ce temps, je souffris non-seulement l’inquiétude d’une espérance suspendue, mais encore la crainte que le moyen de communication entre mon frère et moi ne fût entièrement rompu : car je savais que les ouvriers n’avaient plus que peu de jours à travailler. Je donnai cet avis à mon frère par la même voie que je recevais les siens. Puis je me reprochai de l’avoir pressé. Je réfléchis à la difficulté qu’il devait éprouver à rester caché, à faire des affaires avec des Juifs, à gagner les domestiques du couvent. Je songeai à tout ce qu’il avait entre-