Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/65

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ver de nouveau, dût ma délivrance en être la suite ! »

Je continuai long-temps sur le même ton ; je répétai l’observation du peu de chance qu’il y avait qu’un religieux espagnol pût quitter son couvent, et je terminais par demander à mon frère, quand même tout réussirait au gré de nos désirs, quand je parviendrais à sortir de ma prison, quand l’Inquisition ne me découvrirait pas ou fermerait les yeux sur ma fuite, ce que je deviendrais et comment je gagnerais ma vie. Je n’étais bon à rien ; je ne connaissais aucune profession.

Aussitôt que j’eus achevé cette lettre, une impulsion, dont il m’est impossible